Valoriser un inventaire de gestion forestière
L’inventaire réalisé pour une transaction ou pour la révision du Plan Simple de Gestion est une opération lourde, qu’il s’agisse d’un inventaire en plein, statistique ou même typologique. Il quantifie le patrimoine et permet de fixer des orientations sylvicoles, mais sert peu par la suite.
Parmi les limitations des méthodes d’inventaire courantes :
- une résolution spatiale insuffisante pour guider la gestion à l’échelle infra-parcellaire, sauf l’inventaire typologique dans une certaine mesure,
- leur caractère statique et l’absence d’information sur les accroissements, sauf à répéter l’inventaire,
- l’absence d’information sur la structure du peuplement, hormis l’inventaire typologique.
Contexte économique
Les fluctuations des cours du bois amènent des opportunités et des contraintes pour les prélèvements de bois.
Ainsi les surcroits de trésorerie obtenus grâce à la hausse du chêne, cf. la figure, facilitent l’adoption d’une sylviculture plus dynamique dans les jeunes peuplements.
A contrario la baisse de valeur des gros douglas depuis 2015 pénalise les itinéraires fondés sur un diamètre d’exploitabilité élevé, cf. la figure.
Dans ces conditions, où faut-il décapitaliser de préférence pour préserver les revenus futurs ? Dans quels secteurs faut-il localiser en priorité les investissements pour maximiser les accroissements ?
Le bénéfice d’une bonne décision se compte en centaines d’euros par hectare.
Ces questions, comme d’autres qui engagent à la fois le court terme, le long terme, une action locale et une optimisation globale, appellent une connaissance aussi précise que possible de la forêt, donc un inventaire spatialisé.
La méthode de l’inventaire spatialisé par lidar est une solution efficace pour valoriser l’investissement consenti en réalisant un inventaire. Outre la connaissance du patrimoine il permet des gains au fil des prises de décision durant des années après sa réalisation. Plus sur les rendus de l’inventaire spatialisé.